LE MIRACLE SPINOZA, de Frédéric Lenoir – Fayard – 2017.
L’auteur découvre la philosophie, grâce à son père, René Lenoir (secrétaire d’État à l’Action sociale sous la présidence de Valéry Giscard d’Estaing). À 13 ans, le Banquet de Platon est une de ses lectures préférées. Il s’imprègne des écrits présocratiques, d’Épicure, des stoïciens, d’Aristote avant de se tourner vers l’Orient grâce aux livres d’Arnaud Desjardins et un voyage en Inde chez les bouddhistes tibétains. Il découvre également la pensée de Carl Gustav Jung. Touché par le message des Évangiles, lorsqu’il suit sa formation à l’université de Fribourg, il poursuit son parcours universitaire à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) et soutient une thèse de doctorat en sociologie sur la rencontre du bouddhisme et de l’Occident.
Directeur littéraire aux Éditions Fayard, il en démissionnera pour se consacrer à l’écriture et à la recherche. Il collaborera à L’Express et tiendra une chronique dans Psychologies magazine avant de prendre la direction du magazine Le Monde des religions. Producteur et animateur de l’émission Les Racines du ciel sur France Culture il se consacre à la spiritualité.
Le livre vu par l’Éditeur en quatrième de couverture
Frédéric Lenoir raconte la vie édifiante de Spinoza que Goethe, Nietzsche, Freud ou Einstein considéraient comme le plus grand des philosophes. Il rend accessible sa pensée foisonnante et livre un traité philosophique d’émancipation, se lisant comme un thriller tant on a envie de connaître l’étape suivante et d’atteindre la joie suprême.
Une lecture qui donne une force et une énergie incroyables.
Extrait de la page 51 de Le Miracle Spinoza, où Frédéric Lenoir nous livre les auteurs fréquentés par le jeune Spinoza.
« Si la pensée de Descartes constitue la principale influence sur le jeune Spinoza, on peut avoir une idée précise des autres auteurs qu’il fréquentait assidûment grâce à sa bibliothèque, dont l’inventaire précis a été établi, après son décès, par le notaire chargé de la vente aux enchères de ses rares biens. Elle comprenait alors cent cinquante-neuf livres. On y trouve de nombreux genres : Bible et religion juive ; ouvrages scientifiques : médecine, anatomie, mathématique, physique et optique ; littérature espagnole (Cervantès), poètes, comiques et historiens latins (Ovide, Virgile, Tacite, César, Tite-Live, Cicéron, Flavius etc.) ; et finalement très peu de livres de philosophie : la Rhétorique d’Aristote, un ouvrage de Lucrèce, quelques ouvrages des Stoïciens et de Descartes, Le Prince de Machiavel… ».
Un livre qu’il faut avoir lu.